Photo sous marine : conseils, matériel et techniques pour des clichés réussis !

La photo de plongée, tout savoir ! 

La photo sous-marine est une discipline fascinante, mais qui reste exigeante en raison des nombreuses contraintes liées à l’environnement aquatique. C’est une véritable discipline, qui demande autant de passion que de rigueur.

Sous l’eau, la lumière se fait vite rare. Dès quelques mètres de profondeur, les couleurs s’éteignent peu à peu, absorbées par l’eau : le rouge disparaît rapidement dès 5 m, suivi du orange entre 10 et 15 m, du jaune 25 et 30 m, etc. Résultat, les images perdent en contraste, en éclat et en définition si l’on ne compense pas avec un éclairage adapté.

À cela s’ajoute la présence de particules en suspension (plancton, sable…), qui diffusent la lumière et peuvent ternir vos clichés. Il est donc essentiel de se rapprocher de son sujet et d’utiliser un éclairage bien orienté pour minimiser leur impact. Enfin, la flottabilité modifie la stabilité de l’équipement, ce qui demande une excellente maîtrise de sa position et de sa respiration.

Maîtriser la photo sous-marine, c’est d’abord maîtriser sa flottabilité et sa technique de plongée. Il faut savoir se stabiliser pour éviter de bouger au moment du déclenchement, ne pas se laisser absorber au point d’oublier son environnement et son temps de plongée. L’objectif est aussi de profiter de la plongée, et pas uniquement de sa caméra !

Photographier sous l’eau ne se résume pas à plonger avec un appareil. Il s’agit d’un véritable système photographique sous-marin, composé de plusieurs éléments essentiels :

• Un boîtier photo (compact, hybride ou reflex)

• Un caisson étanche parfaitement adapté à ce boîtier

• Un ou deux flashs externes montés sur bras articulés

• Un phare vidéo pour les prises de vue en mouvement

• Des optiques complémentaires : lentille macro pour les très gros plans, ou dôme grand-angle pour les scènes larges ou la grande faune

Sans oublier les éléments essentiels à l’ergonomie : platines, bras, clips, snoots, etc.

Inutile de se ruiner dès le début : mieux vaut commencer avec un matériel de base, apprendre à connaître ses réglages, s’exercer, et évoluer ensuite selon ses besoins et son budget. L’expérience vient avec le temps, l’observation, et surtout le plaisir.

Avant de vous jeter à l’eau, entraînez-vous à sec.La maîtrise des prises de vue et le paramétrage de votre appareil nécessitent une attention particulière et une bonne connaissance de votre matériel, les bons réglages viendront avec le temps. Mieux vaut être à l’aise sur terre avant de plonger sous l’eau.

Gardez à l'esprit que : c’est en prenant du plaisir qu’on devient photographe, et non en empilant le matériel et n’oubliez pas que : ce n’est pas l’appareil qui fait la photo, mais bien le regard du photographe.

Avant la photo sous marine

La base, avant toute chose, est de préparer votre matériel : pensez à recharger vos batteries entre deux plongées, vérifiez l’état de vos câbles, joints d'étanchéités; flashs et connecteurs, et réalisez une photo test. N’oubliez pas de nettoyer votre objectif et votre dôme. Une plongée peut facilement être gâchée par un équipement mal entretenu.

Point important : si vous plongez sous les tropiques ou dans une zone chaude, prenez le temps d’adapter votre matériel à la température ambiante.

Avant chaque plongée, immergez votre caisson (avec l’appareil à l’intérieur) dans l’eau pour qu’il se mette progressivement à température. Cela permet de limiter le risque d’apparition d’humidité et donc de condensation à l’intérieur.

En cas de problème persistant, pensez à utiliser des petits sachets anti-humidité (silica gel) à glisser dans le caisson.

Votre caisson étanche de plongée, un allier sans qui rien ne serait possible

Sa robustesse et sa qualité sont primordiales, car c’est lui seul qui protège votre appareil photo de plongée de la pression et de la profondeur. Misez sur un caisson bien conçu, permettant l’accès à tous les réglages. Logiquement, commencez par choisir votre appareil photo en fonction de vos besoins, puis optez pour un caisson compatible et non l’inverse.

Point important : lorsque vous immergez plusieurs dizaines de milliers d’euros de matériel, l’étanchéité de votre caisson doit être une priorité.

L’utilisation d’une valve vacuum permet de vérifier l’étanchéité du caisson avant la plongée en créant une dépression à l’intérieur. Ce simple accessoire peut vous éviter bien des frayeurs en détectant à l’avance une fuite ou un mauvais montage.

Note : Certains appareils, comme l’OM System TG-7, sont déjà étanches jusqu’à 10 mètres, mais pour aller plus loin, un caisson est essentiel.

L'éclairage, un point crucial de la photo de plongée

Faire des photos avec une lampe de 1200 lumens peut s’avérer difficile, notamment parce que le réglage de puissance est souvent limité, voire inexistant. À l’inverse, une lampe de 10 000 lumens offre une puissance importante, particulièrement utile en grand-angle. En revanche, pour la macro, une telle intensité peut être excessive.

Pour bien gérer votre éclairage, choisissez une lampe adaptée à vos besoins. Les lampes polyvalentes avec faisceau réglable et plusieurs modes de puissance sont idéales. Vous pouvez aussi ajuster l’intensité en jouant sur la distance entre la lampe et le sujet.

Petit bonus : l’utilisation d’un snoot peut s’avérer très intéressante, notamment en macro, pour concentrer la lumière.

Conseil important : privilégiez deux éclairages identiques même puissance (en lumens) et même température de couleur (en kelvins) afin d’obtenir un rendu homogène. Cela évitera les contrastes d’éclairage trop marqués sur vos photos. Cette recommandation vaut également pour l’utilisation de flashs.

Retrouvez l'éclairage en fonction de vos besoins juste ici

Platines, bras et clips les compléments d'équipements qui fait la différence 

Avec tout ce matériel, il est évident que tenir votre caisson à la main devient impraticable. Il est donc essentiel de choisir une configuration stable, ergonomique et modulable pour supporter efficacement vos sources de lumière.

Chaque élément de votre configuration mérite réflexion, à commencer par la platine, qui sert de support principal à votre caisson et à vos poignées.

• Critères essentiels : une bonne platine doit être compacte, ergonomique et légère, surtout si vous voyagez souvent.
• Terminaison des poignées : un point souvent négligé mais crucial, car c’est à cet endroit que se fixent les bras. Le standard actuel est la boule de 25 mm, mais certains systèmes peuvent varier.
• Type de platine : vous pouvez opter pour une platine simple (avec une seule poignée) ou une platine double, qui offre une meilleure stabilité et plus de possibilités de fixation.

Le bras est un composant clé pour positionner vos sources d’éclairage. Il doit être suffisamment technique et modulable pour s’adapter à toutes les situations.

Longueur et flexibilité : à ajuster selon le type d’éclairage (phare ou flash) et la distance souhaitée par rapport au sujet.

Types de bras :

• Bras à boules et pinces : les plus polyvalents, permettant un positionnement précis dans toutes les directions. Ils offrent une grande liberté de mouvement et s’adaptent à de nombreuses situations de prise de vue.
• Bras flexibles : composés d’éléments emboîtés, souvent limités à des positions en "U". S’ils paraissent plus simples à utiliser, ils offrent moins de possibilités créatives.

Pour compléter votre configuration, plusieurs accessoires peuvent être ajoutés :

• Bras flotteurs : compensent la flottabilité négative de votre matériel tout en permettant d’éloigner vos sources lumineuses du caisson.
• Pinces triples ou bras à trois boules : idéaux pour fixer plusieurs éléments sur un même bras, comme un flash et un phare.
• Supports d’accessoires : permettent de fixer, par exemple, un complément optique inutilisé sur un bras, afin de l’avoir à portée de main sans l’encombrer.

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Flash et fibre optique : une synchronisation optimale

Dans un caisson étanche, le flash interne de l'appareil est souvent obstrué ou inefficace, car la structure du caisson bloque la lumière directe. C’est là qu’intervient la fibre optique :

• Elle relie le flash interne à un flash externe (ou strobe), en transmettant le signal lumineux de déclenchement.

Ce système garantit un déclenchement précis et synchronisé.

Macro, dômes , grand angle

Faites évoluer et diversifiez vos prises de vue grâce aux compléments optiques

Les compléments optiques sont de véritables alliés pour repousser les limites de la photographie sous-marine. Ils permettent de varier les angles, d’agrandir votre champ de vision ou encore de capturer des scènes autrement impossibles à restituer avec un objectif standard.

Le dôme "mi-air mi-eau" 

Le dôme, ou dôme mi-air mi-eau, permet de capturer une image partagée entre la surface et les fonds marins : une moitié de la photo est immergée, l’autre à l’air libre. Cet effet original offre un rendu saisissant, idéal pour illustrer la frontière entre deux mondes.

• Plus le diamètre du dôme est grand, plus la transition entre l’eau et l’air est douce.
• Il est essentiel d’avoir une mer relativement calme pour réussir ce type de cliché.

Le grand angle :  agrandissez votre angle de vue

Un complément grand angle est indispensable pour la photo sous-marine, notamment en plongée en eaux claires, en récif ou pour photographier des épaves et des animaux imposants.

Il offre un champ de vision élargi, généralement entre 120° et 150°, idéal pour intégrer un maximum d'éléments dans une même composition sans avoir à reculer.

Cela permet également de réduire la distance entre l’appareil et le sujet, limitant ainsi l’effet de particules en suspension.

Retrouvez dès maintenant objectifs, dômes, hublots pour caissons sous marin juste ici

Autofocus, ne ratez pas l’instant que vous vouliez capturer

En photographie sous-marine, la réactivité est essentielle. L’autofocus joue ici un rôle clé : il permet une mise au point rapide et précise, même sur des sujets en mouvement, comme les poissons ou les tortues. Sous l’eau, où la scène peut changer en une fraction de seconde, un autofocus performant fait toute la différence.

Mais ce n’est pas tout : les réglages de sensibilité ISO de votre appareil photo sont également cruciaux. Dans les environnements sous-marins sombres ou en faible luminosité, une bonne montée en ISO sans trop de bruit numérique vous permettra d'obtenir des images nettes et bien exposées, même sans flash.

Téléchargement de vos photos

Pour tirer pleinement parti de ces performances, pensez à enregistrer vos photos au format RAW. Contrairement au JPEG, le RAW conserve l’intégralité des données de l’image, ce qui vous offre une plus grande latitude en post-traitement : correction de l’exposition, de la balance des blancs, récupération des hautes lumières et des ombres… autant d’options précieuses pour sublimer vos clichés.

Notre sélection Diveavenue

Pack caisson IKELITE + appareil photo OM SYSTEM TG7 

Ce pack comprend l’appareil photo Olympus TG-7, sa carte SD, ainsi que le caisson Ikelite étanche jusqu’à 60 mètres. Une combinaison idéale pour réaliser de magnifiques clichés sous-marins, notamment en macro.

L’Olympus TG-7, digne successeur du célèbre TG-6, intègre un mode "sous-marin" ainsi qu’un mode macro haute précision, très apprécié des plongeurs. Il permet également de capturer des images en format RAW, garantissant une qualité d’image et une souplesse de post-traitement exceptionnelles.

Le caisson Ikelite conçu pour le TG-7 offre un accès complet aux commandes de l’appareil, ainsi qu’à son écran. Il est doté d’un double port pour fibre optique, compatible avec les flashs externes, et d’un hublot fileté 67 mm permettant l’ajout de compléments optiques.

Ce caisson peut être utilisé avec un flash ou un phare déporté, offrant ainsi une grande souplesse d’éclairage. Autre avantage : le TG-7 est étanche par construction jusqu’à 15 mètres, une sécurité supplémentaire en cas d’infiltration.

Pack caisson Fantasea + Sony RX100 VA VACUUM

Ce pack associe l’excellent appareil photo Sony RX100 (compatibles Mark III, IV et V(A)) au caisson étanche Fantasea FRX100-VII S, conçu spécialement pour la photographie sous-marine jusqu’à 60 mètres de profondeur.

Le caisson compact Fantasea permet un accès facile et intuitif à toutes les fonctions essentielles de l'appareil photo, même avec des gants, grâce à des commandes précises (leviers, molettes, boutons poussoirs) parfaitement positionnées.

Doté d’un double joint torique sur la porte arrière et d’un système de verrouillage sécurisé, ce caisson assure une protection optimale contre l’eau, les chocs, la poussière et le sable. Il protège efficacement votre RX100 Mark IV ou V(A), même dans des environnements exigeants.

Un détecteur d’humidité intégré signale toute infiltration avant l'immersion, vous évitant ainsi tout risque de noyade de l'appareil en cas de mauvaise fermeture ou de salissures sur les joints (sable, cheveux, etc.).

Bien qu’il soit certifié étanche à 60 m, ce caisson a été testé avec succès jusqu’à 80 mètres, offrant une marge de sécurité importante pour les plongeurs exigeants, renforcée par la fiabilité reconnue de la marque Fantasea.

Enfin, son hublot frontal fileté en 67 mm permet d’ajouter une large gamme de compléments optiques, comme des lentilles macro ou grand-angle, pour étendre vos possibilités de création sous l’eau.

Diveavenue reste à vos côtés pour vous équiper tout au long de l'année. N'attendez plus : trouvez votre bonheur sur notre site internet !